Atelier Qohélet, il reste des places..

N’hésitez pas à vous inscrire. Cela permet de voir les possibilités par rapport à la salle et de photocopier le nombre approximatif des documents qui seront distribués.

Vous pouvez re-voir l’annonce sur ce blog à la date du 18 mars.

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La Semaine sainte, grand moment pour les chrétiens

La Semaine sainte (nous y sommes) est pour les chrétiens la semaine précédant Pâques. Elle commémore la Passion du Christ. Le Triduum pascal de la Passion et de la Résurrection du Christ commence le jeudi soir de cette semaine et se termine le soir du dimanche de Pâques. Ces trois jours sont le sommet de l’année liturgique car c’est par sa mort que le Christ a détruit la mort et c’est en ressuscitant qu’il a restauré la vie.

La Semaine sainte commence le dimanche des Rameaux et prend fin à la veillée pascale (nuit du samedi de Pâques) où l’on fait mémoire de la résurrection de Jésus. En 2024, la Semaine sainte a débuté dimanche 24 mars.

Le dimanche des Rameaux (c’était hier donc,  24 mars, jour de Pourim pour les juifs), est un dimanche festif, car il célèbre l’entrée du Christ à Jérusalem, où il est accueilli triomphalement par le peuple tenant des palmes. Les fidèles apportent ce jour des rameaux et le prêtre les bénit. Cependant, la venue du Christ à Jérusalem marque le début de la Passion du Christ.

La messe chrismale, du grec χρίσμα / khrísma qui veut dire huile ou onction, et a donné Christ et chrétien, est la cérémonie au cours de laquelle l’évêque consacre le saint chrême (souvent le mardi de la semaine sainte, cette année ce sera demain 26 mars). Cette huile sert pour les baptêmes célébrés lors de la Vigile pascale et tout au long de l’année liturgique pour les sacrements de baptême, confirmation et ordre… L’huile parfumée indique la présence de quelqu’un qu’on ne voit, ni n’entend. Elle symbolise également une nourriture, un éclairage, un remède, un fortifiant. Avec le Saint chrême qui fait l’objet d’une consécration spéciale, deux autres huiles sont également bénites lors de la célébration :
L’huile des catéchumènes qui sert dans les célébrations préparatoires au baptême surtout pour les adultes ou les enfants déjà grands ;
L’huile des malades qui sert dans la célébration du sacrement des malades.
Cette célébration a ceci de particulier qu’elle est unique dans chaque diocèse. L’évêque concélèbre cette messe avec les prêtres de son diocèse afin de manifester l’unité de toute la communauté. Lors de la messe chrismale, les prêtres présents sont amenés à renouveler les promesses de leur sacerdoce.

Le Jeudi saint annonce la fin du Carême et l’entrée dans le mystère de Pâques. La messe du soir commémore le dernier repas, ou Cène, que Jésus a pris avec ses disciples au seuil de la nuit où il devait être livré. Jésus institue ce soir-là l’eucharistie. Il annonce que sa Présence demeure vivante dans le sacrement de son Corps et de son Sang. Ce soir-là, au cours de ce même repas, Jésus lave les pieds de ses disciples. Il s’agenouille devant chacun des douze, leur témoignant ainsi la tendresse qu’il a pour eux. Ce geste du lavement des pieds est repris durant la messe du Jeudi saint. Il signifie que nous devons tous être serviteurs des autres.

Le Vendredi saint, l’Église est en deuil, il n’y a pas de messe. Traditionnellement dans l’après-midi il y a dans chaque paroisse un chemin de croix, puis le soir une célébration liturgique, la célébration de la Passion et de la Croix, qui suit le même déroulement qu’une messe : trois lectures, la troisième étant la Passion selon saint Jean ; une prière universelle solennelle ; la vénération de la Croix.

Le Samedi saint est, pour les chrétiens, un jour de silence, d’attente et de recueillement. Ils méditent sur les souffrances de Jésus-Christ, sa mort et sa mise au tombeau. La célébration de la Résurrection commence le samedi soir lors de la veillée pascale.
La Vigile pascale est la cérémonie liturgique qui prélude à la fête de Pâques. Elle marque le début du temps pascal où le jeûne du carême et de la Semaine sainte est rompu. Historiquement, c’est au cours de ce service qu’on pratiquait les baptêmes et que les catéchumènes recevaient leur première communion. La Vigile se tient de nuit, entre le coucher du soleil du Samedi saint et le lever du soleil de Pâques.

Dans les Églises d’Occident, la Vigile pascale est une des plus importantes manifestations cultuelles de l’année liturgique. C’est à la Vigile pascale que, pour la première fois depuis le début du carême, on s’exclame « Alléluia ! », marque distinctive du temps pascal.

Dans les Églises d’Orient, les cérémonies festives des Heures canoniales et de la Divine Liturgie qui sont célébrées au cours de la Vigile pascale sont les plus élaborées et les plus importantes de l’année liturgique.

(Ce qui précède est extrait en grande partie du site du site du Cybercuré, qu’il est toujours intéressant de consulter.)

N’hésitez pas à vous rendre aussi sur le site (https://eglise.catholique.fr) de l’Eglise de France, où vous trouverez plein d’informations sur la Semaine Sainte et sur Pâques.

 

Pour une fois, juifs et chrétiens ne célèbreront pas ensemble la fête de Pâque. Nos frères juifs attendront le 23 avril pour célébrer le premier jour de la fête de Pessa’h, la Pâque juive. Nous en reparlerons.

Bonne Semaine Sainte et Joyeuses fêtes de Pâques à tous les chrétiens

en union avec tous nos amis juifs qui viennent de fêter Pourim et qui auront le bonheur  dans un mois de célébrer Pessa’h.

 

 

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Fête de Pourim

POURIM 2024

Après les grandes  fêtes d’automne, Roch Hachana, Kippour et Soucot  et avant la non moins grande fête de Pessah,
à la pleine lune de printemps, 

deux fêtes joyeuses rappellent aux communautés juives
d’importants événements de leur histoire :

C’était, en décembre, les lumières de Hanoucah,

rappel du miracle d’huile lors de l’inauguration
du Temple profané par les Grecs.

Dans quelques jours, ce sera la fête de Pourim.

De quoi s’agit-il à POURIM ?

A Pourim, il s’agit, comme à Hanoucah
de commémoration et d’action de grâce.

Cela se  passait  en Perse vers le milieu du 5ème siècle  avant notre ère.  Des juifs y étaient déportés.

Une jeune Juive, parmi les déportés, devint reine de Perse :
Esther, dont le nom signifie : « caché ».

Et le grand vizir, Haman, essayait
d’éliminer les juifs du royaume.

Haman dit au roi : « Il y a un peuple particulier,
dispersé et séparé au milieu des peuples  
dans toutes les provinces du royaume… 
Leurs lois sont différentes de celles de tout peuple… 
Le roi n’a pas intérêt à les laisser tranquilles » (Est 3,8).

Haman obtint du roi Assuérus un décret lui permettant de réaliser son plan de destruction.

Le roi Assuérus ne savait pas qu’Esther, sa jeune épouse, était juive.

Le mot POURIM dont le sens est « tiré au sort » fait référence aux dés lancés par Haman pour fixer
la date propice au massacre qu’il fomentait (Est 3, 7-17).

La reine Esther, avertie par son oncle Mardochée, du dessein d’Haman, se tourna vers D.,
elle pria, fit prier ; elle jeûna, elle fit jeûner ;
elle osa enfin aller trouver le roi… Un plan mûrit en elle…

Les péripéties de cette histoire tirée de la Bible sont écrites dans « le rouleau d’Esther ».

Il est lu  intégralement le jour de la fête.* Lisons-le aussi et retenons que le destin que Haman
a prévu pour les Juifs retombera sur lui…

Nous approfondirons ainsi le sens de la présence juive au sein des nations.

Nous comprendrons mieux la joie de POURIM.

A POURIM, en effet, c’est la joie : on se déguise, on mime, on festoie.

En célébrant POURIM les Juifs renouvellent l’affirmation de leur foi en D.

Ils fêtent leur salut, leur victoire sur l’ennemi :
Haman, archétype de l’antisémite.

La fête de POURIM est célébrée le 14 Adar du calendrier juif,
soit, cette année 2024, le 24 mars.

avec la commémoration du jeûne d’Esther dès jeudi 21 mars.

Vous pouvez en savoir davantage en lisant l’article paru sur le site du Service National pour les relations avec le judaïsme (SNRJ).

https://relationsjudaisme.catholique.fr/judaisme-vivant-aujourdhui/les-fetes/279-pourim/

Pourim

Nous souhaitons
une joyeuse fête de Pourim
(Pourim Saméakh)
à tous nos amis
de la Communauté juive.

  *  Racine, au XVIIème siècle en a fait l’objet d’une de ses tragédies.
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Nouvel atelier : Qohélèt, quelques clés du bonheur

Mercredi 3 avril 2024 de 15 à 17 h

Amitié judéo-chrétienne de Nantes

ATELIER

« Qohelet (L’Ecclésiaste) : quelques clés du bonheur« 

Animation : Pierre JOUNEAU

Bibliste, diplômé de l’Institut Biblique pontifical de ROME

ancien élève de l’Ecole Biblique et Archéologique française (EBAF) de JERUSALEM

PÔLE ASSOCIATIF « DÉSIRÉ COLOMBE », SALLE « JEANNE DEROIN »

8, rue Arsène Leloup NANTES 44100

Voici un livre bien énigmatique

« Vanité des vanités, tout est vanité ! » « Rien de nouveau sous le soleil ! » Qui ne connaît ces expressions ? Mais a-t-on lu en entier le petit livre d’où elles proviennent ?

C’est en effet un petit livre :

12 chapitres,  222 versets, qu’il est très recommandé de lire au préalable !

Vous nous direz, selon la Bible que vous utilisez, à quel endroit vous l’avez trouvé.

Et nous nous poserons, à son sujet, parmi tant d’autres possibles, que vous nous apporterez, un certain nombre de questions :

— Ecclésiaste, Ecclésiastique : pourquoi Qohélèt ?

— quelle est l’épopée la plus célèbre du Proche-Orient ancien ?

— rapprochement avec Qo 9,7-9 

— Qo 1,4-7 et les textes égyptiens

— difficile histoire de l’intégration de Qohélèt dans la bible hébraïque

— la vieillesse, la mort, la rétribution, la sagesse, etc.

Ce ne sont là, bien sûr, que quelques questions… pour amorcer la discussion

Vous viendrez avec les vôtres, avec celles que vous vous posez vous-même.

Quelques documents vous seront fournis pour faciliter notre étude.

IMPORTANT : N’oubliez pas d’apporter VOTRE BIBLE

20 PLACES  L’espace est restreint. D’où INSCRIPTION PRÉALABLE

06 03 53 48 63  Mail : p.jouneau42@orange.fr

Membre  AJCF > GRATUIT — Non membre > PAF 5 euros (participation aux frais)

 

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Simple rappel, mais néanmoins important

Nous vous proposons un après-midi convivial,  de partage, de questionnement et de réflexion.

Tout est dit dans l’affiche ci-dessous ! Echange – partage – convivialité, et la projection du film « CHAR LOTTE » de Eric Warin et Tahir Rana

 

« Charlotte est un film d’animation canadienbelgefrançais réalisé par Éric Warin et Tahir Rana. Le film retrace la vie de la peintre allemande Charlotte Salomon pendant la Seconde Guerre mondiale. Le scénario du film est librement adapté du roman graphique « Vie ? ou théâtre ? » de Charlotte Salomon. Il a fait sa première mondiale au Festival international du film de Toronto 2021 le 13 septembre 2021. »

Pour en savoir plus : https://fr.wikipedia.org/wiki/Charlotte_(film,_2021)

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Atelier reporté au 27 mars

L’atelier de M.P. Lemarié, autour du livre de Jules Isaac : « Jésus et Israël », qui n’avait pas pu avoir lieu, est reporté au

27 mars 2024

dans les mêmes conditions et les mêmes locaux salle Deroin

L’annonce ci-dessous reste donc valable. Cliquez sur le titre pour visualiser.

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Un joli concert ? Ce samedi à La Chapelle sur Erdre

Vous vouliez voir et entendre la Chorale Renanim, qui répète chaque semaine au CCAN.

C’est l’occasion ce week-end, où elle se produit, avec d’autres chorales, pour les « Restos du coeur » à la Chapelle sur Erdre.

L’image ci-dessous n’est pas terrible, mais vous avez tous les renseignements.

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Journée nationale de lutte contre l’antisémitisme

Pour la 3ème année consécutive, l’Amitié Judéo-Chrétienne de France organise une journée nationale de lutte contre l’antisémitisme avec un programme riche et dense, que vous pouvez retrouver ici.  

Chaque groupe d’AJC relaie , à sa manière et selon ses moyens,  cette initiative importante.  A Nantes, en partenariat avec le SDRJ (Service diocésain pour les relations avec le judaïsme), vous est proposée une rencontre avec le

Père Christophe LE SOURT,

Directeur du Service National pour les relations avec le judaïsme,

qui présentera le livre édité par la Conférence des évêques de France,

intitulé « Déconstruire l’antijudaïsme chrétien« , paru en 2023.

La conférence sera donnée à  la :

Maison diocésaine Saint-Clair

7 chemin de la Censive du Tertre  à Nantes

le lundi 11 mars à 18 h

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Lis, lisons, lisez…

Le conflit Israélo-Arabe : voilà bien un sujet hautement conflictuel. Les discussions sont hautement polarisées, le débat difficile.

Pour essayer de s’y retrouver un peu dans cette guerre qui dure finalement depuis  plus d’un siècle entre Arabes et Juifs, il est intéressant de  passer par le petit opus de Georges Bensoussan qui présente bien les événements dans une  perspective historique.
Pour l’auteur il ne s’agit pas de prendre parti pour un camp ou l’autre mais bien d’essayer de comprendre ce qu’il se passe. 

 

Voici comment « Que sais-je ? » présente ce petit ouvrage  paru en 2023 :

En effet la genèse du conflit israélo-arabe, dont l’actualité est surabondamment couverte par les médias, demeure paradoxalement mal connue. Si c’est au sortir de la Première Guerre mondiale que se cristallise ce qui n’est pas seulement le choc de deux nationalismes, mais un affrontement culturel recouvert par un conflit « religieux » et d’innombrables polémiques sur la nature du projet sioniste, c’est bien avant 1914 qu’il a pris forme dans le discours à la fois des élites arabes, de la vieille communauté juive séfarade et des sionistes d’Europe orientale.

Ces discours, dominés par la propagande, Georges Bensoussan montre qu’ils sont à mille lieues d’une véritable connaissance historique. Ce faisant, il met en lumière l’importance de la dimension culturelle et anthropologique dans la connaissance d’un conflit dont aucun des schémas explicatifs classiques – du nationalisme au colonialisme en passant par l’impérialisme – n’est véritablement parvenu à rendre compte.

 

Voilà donc un ouvrage qui, sans prendre parti, apporte l’éclairage de l’histoire plutôt que celui des passions. Livre court mais dense, factuel et équilibré.

 

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154 ans de la synagogue !

Quel beau programme !

Parmi les diverses propositions de ce très beau programme, signalons, entre autres, la pièce de théâtre :

« Inconnu à cette adresse » de Kressman Taylor Impressionnant !

mercredi 21 février à 20 h dans la synagogue.

 

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